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LE groupe MAllet

MMH est une des entités du Groupe MALLET, fondé en 2010 par Aurélien MALLET, qui le dirige toujours aujourd’hui. Le Groupe MALLET est une entreprise familiale dont l’activité se partage en 3 branches : la propreté, l’entretien des espaces verts et les services à la personne.

Son siège social est situé à Vendargues dans l’Hérault, et son activité se déroule dans les régions Occitanie et Sud/PACA avec des agences locales implantées à Montpellier, Nîmes, Béziers, Perpignan et Avignon.
Acteur reconnu de la région, MMH a créé 410 emplois et réalise plus de 7 millions de CA par an, en constante progression depuis sa création.

Propreté

Espaces verts

Services à la personne

Les autres services du groupe Mallet

MMH Propreté est une des entités du Groupe MALLET, fondé en 2010 par Aurélien MALLET, qui le dirige toujours aujourd’hui. Le Groupe MALLET est une entreprise familiale dont l’activité se partage en 3 branches : la propreté, l’entretien des espaces verts et les services à la personne.

Son siège social est situé à Vendargues dans l’Hérault, et son activité se déroule dans les régions Occitanie et Sud/PACA avec des agences locales implantées à Montpellier, Nîmes, Béziers, Perpignan et Avignon. Acteur reconnu de la région, MMH a créé 410 emplois et réalise plus de 7 millions de CA par an, en constante progression depuis sa création.

Biographie Aurélien Mallet

MMH : Ma meilleure histoire

Les fondations familiales
Aurélien MALLET est natif de Bretagne, de Saint-Malo précisément, ville portuaire qui vit naître Surcouf, le plus célèbre des corsaires et armateurs de l’ère napoléonienne.
C’est à l’âge de trois ans que ses parents – maman auxiliaire de vie et papa chef pâtissier – décident de « descendre dans le Sud ». Ils poseront leurs valises dans le village de Claret, près du Pic Saint-Loup, où Aurélien grandira. Mais les salaires n’étant pas les mêmes dans le Sud, son père doit changer de métier. Il deviendra élagueur et exercera ce métier pendant trente ans. Il apprendra à ces quatre enfants que « lorsque l’on veut quelque chose, il faut aller le chercher à la force de ses mains !»
Bûcher, travailler, ne rien lâcher… ce sont ces mots qui ont bercé l’enfance et la jeunesse d’Aurélien. Les samedis étaient consacrés à travailler aux côtés de son père pour aider et gagner un peu d’argent.

S’il en a gardé cette conscience de la valeur travail, Aurélien tempère aujourd’hui devant l’état de santé de son père : « Les temps ont changé, il faut travailler bien sûr, mais aussi savoir prendre soin de soi, faire attention à sa santé. C’est important. » Il a aussi pris conscience d’une chose qui sera un déclencheur plus tard : être son propre patron peut aussi aider à se préserver physiquement. « Mon père a toujours voulu monter son entreprise sans y parvenir. On peut travailler dix heures par jour comme gestionnaire, ou dix heures par jour comme ouvrier ou maçon, le corps n’en sortira pas de la même façon… même si tout cela reste du travail. Ce que je retiens aussi, c’est la fierté du travail accompli, la récompense des efforts. C’est avec lui que je l’ai appris et cela me guide encore aujourd’hui dans mon quotidien. »

Il prend son envol… à l’aéroport

Écolier moyen et peu motivé, Aurélien redouble deux fois, puis quitte l’école à seize ans. Côté paternel, ce n’est pas un problème, mais en revanche, plus d’argent de poche et au travail !

Les petits boulots s’enchaînent alors chez les voisins : tondre la pelouse, monter des petits murs, nettoyer des jardins … Il se cherche ! Un CAP de maçonnerie qui dure un mois, quinze jours dans une boulangerie, quinze jours dans la cuisine d’un restaurant … mais tout cela n’est pas très bien payé et Aurélien ne s’en satisfait pas.
Une rencontre va alors tout changer !
À Corconne, village voisin, la mère d’une amie travaille à Midi Libre Voyages et lui ouvre les portes de l’aéroport de Montpellier pour… y faire le ménage. Aurélien veut travailler, en CDI, avec un vrai métier et un vrai salaire, et arrêter les petits boulots. Il a besoin d’argent pour payer son permis de conduire, et le travail ne l’effraie pas, bien au contraire. Il a seize ans et demi, et, sans le savoir, il va embrasser ce métier pour les vingt-cinq ans qui viennent !
Vider les poubelles et les cendriers, nettoyer les sanitaires, balayer, laver les sols… c’est ce que l’on appelle dans le métier « faire la tournée ». L’entreprise, Samsic, est le leader national du secteur, C’est une « world company » de plus de 100.000 collaborateurs, présente dans vingt-sept pays et qui réalise plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les journées de neuf heures s’enchainent, au rythme de trois jours travaillés, trois jours de repos. Démarrage parfois à 5 heures du matin, fin parfois à 23 heures, le métier est difficile et Aurélien n’a pas vraiment le coup de cœur professionnel ! « Moi qui arrivais d’un village de 800 personnes, je me retrouvais dans un aéroport avec 800 personnes qui y travaillent chaque jour ! C’est du lieu que je suis tombé amoureux, pas du métier ! Tout me faisait ouvrir de grands yeux : les équipages, les voyageurs, l’organisation générale, les pistes … pour moi, c’était nouveau et très excitant ! »
Les amis d’Aurélien ne comprennent pas trop : il travaille le week-end, commence très tôt, rate les soirées, nettoie les toilettes … Mais cette vie lui plaît et cet aéroport et sa magie effacent tout le reste ! Aujourd’hui, quand ils voient sa réussite, ils sont tellement surpris et admiratifs ! Et c’est une telle fierté pour Aurélien qu’il ne peut le raconter sans frissonner !

Tout savoir, tout comprendre et tout maîtriser !

Son travail lui plaît, vraiment. Il propose un deal à son patron de l’époque : il va travailler deux heures par jour de plus, non payées, mais il veut tout apprendre : manipuler les machines, nettoyer les vitres, monter un planning, apprendre le code du travail, passer les permis, suivre les recrutements, les achats, les produits… il veut tout savoir, tout comprendre et tout maîtriser !
Ses collègues ne le perçoivent pas bien, Aurélien est ambitieux, et cela se voit ! Il a bien sûr une idée en tête…
L’entreprise le fait monter en grade, le forme, l’encadre, et en six ans, Aurélien passe d’agent de service à inspecteur et responsable des équipes de l’ensemble de l’aéroport ! Son expérience et sa connaissance du métier en font un manager efficace, qui connaît très bien tous les métiers, les a exercés, et à qui l’on ne raconte pas d’histoires !
Sa collaboration avec cette entreprise s’arrêtera à ce stade, car l’entreprise Nicollin tape à la porte via un ami, quelques mois après un grave accident de moto qui a mis Aurélien hors service pendant plus d’une année.
C’est un nouveau challenge et de nouvelles opportunités qui s’ouvrent alors.

Le globe-trotteur de la propreté.

Son premier poste sera Chef de Secteur dans la société Sud Services avec la gestion de sites majeurs tels que les agences du Crédit Agricole ou la piscine olympique de Montpellier.
Les process et les méthodes de travail sont très différents, mais les opportunités sont réelles. Aurélien en saisit une suite à une vacance de poste à Valence. Il prend la direction de cette agence dont les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du Groupe. Il visite l’ensemble des clients, prospecte, développe, réorganise, gère les litiges, remet des process en place… tout est à reconstruire ! Aurélien relève le défi et retrousse ses manches. L’agence est à flot au bout de six mois et Aurélien part à Lyon avec le même objectif.
Puis ce sera Nice, Aix-en-Provence, Nîmes, Marseille, Grenoble … pendant quatre ans, Aurélien sillonne la moitié sud de la France et ses résultats sont excellents.
Il exprime alors son souhait de revenir dans la région, et le Groupe Nicollin lui donne la direction du site de Montpellier, avec l’énorme défi de fédérer les équipes au sein du siège social et de gérer de très gros clients comme le siège du Crédit Agricole, les bâtiments de la Région, toutes les Universités de Montpellier… Aurélien MALLET se confirme comme un manager inné et efficace. Après quelques années, il se sent prêt à franchir le pas et à réaliser le projet qu’il mûrit depuis longtemps : monter son entreprise !

Les débuts de sa « propre » entreprise.

Première question : comment la nommer ? Son souhait, c’est de valoriser le métier et de marquer les esprits. Il raisonne alors en fonction des attentes du client : une entreprise qui fait son travail, sur laquelle il peut compter et qui tient ses engagements.

M comme Mangement. C’est la première pierre angulaire. Tout passe par les collaborateurs et par la façon dont ils sont gérés.
M comme Méthodes. Pas de travail bien fait sans process bien établis et bien compris par les collaborateurs.
H comme Hygiène. Plutôt que propreté, pour se démarquer de la concurrence.

Nous sommes en octobre 2010. Aurélien vend son appartement pour plus de liberté, l’entreprise MMH est née.

Il travaille depuis son domicile en cumulant son rôle de jeune papa d’un petit garçon d’un mois, Léandre, réalise une présentation rapide de son entreprise, achète un aspirateur, un seau et quelques bricoles, un beau costume et tape aux portes …
Il surprend ses premiers clients en les prospectant en costume le matin, et en revenant l’après-midi en bleu de travail pour faire le ménage ! Cette réactivité les ravit !

On ne fait pas du ménage, on fait de la propreté !

Aurélien MALLET se bat au quotidien pour revaloriser son métier. « C’est important la propreté, vous ne vous sentez pas mieux au travail si votre environnement est propre ? Si personne ne le fait, comment fait-on ? »
Le discours et les convictions portent leurs fruits. Les contrats s’enchaînent, les premiers salariés intègrent l’entreprise. Aurélien continue à prospecter de nouveaux clients, et en parallèle, du jeudi au dimanche, il prend des chantiers de remise en état qu’il effectue lui-même pour acheter le matériel de l’entreprise et payer ses salariés !

Déterminé, vous avez dit ? Rapidement, l’entreprise MMH grossit : 10, 15, 20, puis 30 salariés la rejoignent au bout d’un an et demi. Et depuis, chaque année, c’est + 100% de progression de chiffre d’affaires !
Les équipes grossissent, les cadres intermédiaires prennent en main la gestion du quotidien et Aurélien organise l’entreprise selon ses méthodes et ses convictions. Il intègre des réseaux professionnels comme Dynabuy, le CAP34 ou encore le MEDEF, prend de nouveaux locaux de 200 m2 à Saint-Aunès et entretient la relation avec les clients.

Le Groupe naît, les activités se diversifient

Les clients de MMH restent proches du dirigeant et expriment de nouveaux besoins. Ils sont satisfaits du travail réalisé sur la propreté, et demandent s’il est possible aussi de s’occuper des espaces verts de l’entreprise, puis de leur domicile, puis de la garde des enfants …etc. Aurélien répond à leurs attentes en créant une « branche » Espaces Verts et une dédiée aux services à la personne.
Les métiers sont différents, Aurélien s’entoure des bons spécialistes et développe ces deux activités. Le « bouche à oreille » fonctionne très bien, les clients sont ravis, la demande est là, et il est hors de question de laisser ce travail à quelqu’un d’autre !
Il ouvre une agence à Nîmes, une autre à Béziers, les perspectives sont excellentes et, pour Aurélien, au plaisir du travail bien réalisé s’ajoute l’immense fierté de voir grandir son entreprise.
Il apprend à déléguer, ce qui est indispensable pour avancer, et à se préserver pour durer dans le temps.

8 millions de CA et plus de 430 collaborateurs

Aujourd’hui, l’entreprise travaille sur une zone qui va de Perpignan à Marseille. La réussite est exceptionnelle, mais pour Aurélien, elle est vraiment très naturelle : « En tant qu’autodidacte, je m’imprègne beaucoup des histoires des autres. J’écoute. Je me renseigne, j’évolue. Je n’ai pas l’impression d’avoir fait quelque chose d’exceptionnel. J’ai de l’instinct, mais j’ai besoin aussi d’être rassuré parfois ! Les chiffres sont parfois vertigineux : 430 collaborateurs, 50 véhicules en location longue durée, un siège social à payer… »

Quand il se retourne sur son parcours, Aurélien a un peu le vertige ! « J’ai changé bien sûr, ces dix dernières années, j’ai évolué en parallèle à mon entreprise. Mais mes valeurs sont restées les mêmes. Il y a la fierté de la réussite, bien sûr, mais je ne crois pas avoir pris la grosse tête et je reste vigilant sur ma façon d’être et de vivre. Pour faire face à cette croissance, je suis accompagné aussi par d’autres chefs d’entreprises qui ont vécu la même expérience et qui m’apprennent à prendre du recul, à déléguer, à prendre de la hauteur, et aussi à prendre du temps pour moi. L’un des premiers conseils que j’ai reçus et que j’applique aujourd’hui, c’est de prendre mon agenda et de bloquer une demi-journée pour moi ! Une demi-journée où je fais ce que je veux, et qui est bloquée pour tous dans mon agenda pro. Avec de la flexibilité, bien sûr, mais c’est génial ! J’ai pu prendre du temps pour moi, m’occuper de ma maison et de mes enfants. »

Le champ des possibles

À la question « referiez-vous tout pareil aujourd’hui ? », Aurélien répond sans hésiter :
« Absolument, et cela a même plus de sens aujourd’hui qu’il y a douze ans ! Les règles mises en place fonctionnent, la qualité est là et on ne se cache pas derrière les problèmes quand ils arrivent car, bien sûr, il y en a ! Tout le travail repose sur des humains et non sur des robots ! Le 100% parfait est une utopie, même si l’on fait tout pour s’en approcher mais la règle numéro 1 est d’assumer et d’apporter des solutions efficaces rapidement. C’est notre ADN et c’est ce qui fait la différence aujourd’hui ! »
Peut-être le seul regret d’Aurélien est d’avoir vécu cette belle aventure seul, sans associés avec qui partager les doutes, les craintes, la pression, les choix et la réussite ! Il n’oublie pas d’où il vient, il sait ce qu’il doit à ses collaborateurs et à ses clients. Il est toujours aussi passionné, passionnant et vibrant.

Les réflexions sur l’avenir arrivent, les envies aussi. Il examine les options pour pérenniser le groupe MMH et se souvient aussi que, pendant la crise sanitaire, il a eu très peur de voir tout s’écrouler, comme une conscience à la fois de la solidité et de la fragilité des entreprises face à des événements extérieurs.
Mais le champ des possibles est large, l’entreprise avance et Aurélien, son moteur, chemine.